(FR) Un jour, j’arriva en Arménie, le pays de pierre, avec mon appareil photo. En me promenant dans la nature qui m’est inconnue, j’observa les pierres. Ils auraient tout assisté toute l’histoire qui s’est passé sur ce terrain. Il y a une expression avoir un coeur de pierre pour dire quelqu’un insensible, pourtant, là, j’ai perçu les pierres étaient très sensibles. Sa texture est l’accumulation de la météo du passé, sa forme parle de la force qu’il a vécu et sa couleur parle de son origine. C’est un témoin, un bouquet des souvenirs. Alors je commença à prendre les photos de sa surface, autrement dit le récit imprimé. Étant donné que j’avais envie de parler de son histoire cachée, j’ai inversé le blanc et le noir. La partie sombre devient principale, la partie claire devient discrète. Ce processus me rappelle de rayon X, alors il s’agit d’apparaître le coeur de pierre. Le coeur montre son visage fragile et délicat qui était toujours caché aux yeux nus.